dimanche 30 octobre 2011

Engagement et engagement

L'engagement mode Sartre, sa différence avec l'engagement mode Clauzewitz par type (que je trouve régulièrement sous les pas de l'écriture depuis un moment, lutte, étant le découlement des pratiques de l'enjeu et du rapport critique) :

Entre un engagement-ontologique : où il s'agit en partie, au moins aussi, de la mauvaise conscience petit-bourgeoise, dans la rhétorique du salaud etc. S'arracher à une indifférence ontologique pour être-là, accéder à un être, s'accoupler avec un mouvement politique (mais difficilement avec la forme parti ; la forme "intellectuel" en est aussi un différentiel), pour une mondanité. Le souci [Heidegger en effet] s'engage entre une identité et un monde.
Et engagement-stratégique [Laclau prend "stratégie", en particulier pour critiquer les modes de stratégies intellectuelles, ou théoriques, comme actes de langage sur la pensée du populisme, en l'occurrence. A voir donc : ce qu'il noue entre Gramsci par hegemony et peut-être la stratégie, Que faire ? peut-être ; et al., Machiavel ?]. Le couplage qui se fait, locking into battle, les lignes de front etc - entre l'Etat et son adversaire; la simple dynamique radicale du différentiel [Laclau donne ça comme indication première, premier coup de trait, vers le contraire d'une définition du populisme par la logique politique et pour sa rhétorique, sa discursivité, comme frayage entre les galets - je parle avec les métaphores de Sunzi, ce qui fait une journée de lecture-écriture un peu rayonnante]. La lutte, le rapport. Le différentiel, comme sémantique et comme pouvoir. Rapports de sens, rapports de force, toujours.

Laclau : sa rhétorique va le freiner, je le crains d'avance. S'il commence avec une "tropologie", métaphore etc.

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