Toujours s'accumulant au fil des réalisations :
- non seulement l'invention d'une des traditions politiques de la liberté
- et celle du capitalisme et de l'industrialisation - le commerce, comme solution à l'insuffisance des richesses propres
- et donc les conditions matérielles pour les inventions de Marx et Engels et les points de départ du mouvement ouvrier international
- l'empire britannique, sa spécificité absolue (ses inventions massives, si sinistres, y compris le camp de concentration en Afrique du Sud), et sa supériorité mondiale
- mais encore : des frayages de la géopolitique dans sa période de déploiement (1870-1945) - cf Ph. Moreau Defarges, Introduction à la géopolitique (rév. 2009). Mackinder, d'abord, et la mise en place de la forme disciplinaire géopolitique. Mais aussi la politique européenne et mondiale de longue date, analysant la menace de l'effet continental ("heartland"), et inventant par stratégie défensive la géopolitique de la mer et des flux (forme de, pratique de, puissance, et commerce), contre celle de la terre.
- puis aussi à l'un des chaînons de l'histoire mondiale de l'Europe : Moreau Defarges p. 236 : "Jusqu'aux deux guerres mondiales, l'équilibre [des puissances en Europe] s'est toujours rétabli. [...] Une ou des coalitions se forment et finissent par vaincre l'ambition hégémonique [espagnole, française, prussienne, allemande]. De plus l'équilibre est surveillé par un gardien. Ainsi l'Angleterre, bâtissant un empire au-delà des mers, tient à ce que le continent européen lui demeure ouvert et ne soit donc jamais soumis à un maître unique."
- non seulement l'invention d'une des traditions politiques de la liberté
- et celle du capitalisme et de l'industrialisation - le commerce, comme solution à l'insuffisance des richesses propres
- et donc les conditions matérielles pour les inventions de Marx et Engels et les points de départ du mouvement ouvrier international
- l'empire britannique, sa spécificité absolue (ses inventions massives, si sinistres, y compris le camp de concentration en Afrique du Sud), et sa supériorité mondiale
- mais encore : des frayages de la géopolitique dans sa période de déploiement (1870-1945) - cf Ph. Moreau Defarges, Introduction à la géopolitique (rév. 2009). Mackinder, d'abord, et la mise en place de la forme disciplinaire géopolitique. Mais aussi la politique européenne et mondiale de longue date, analysant la menace de l'effet continental ("heartland"), et inventant par stratégie défensive la géopolitique de la mer et des flux (forme de, pratique de, puissance, et commerce), contre celle de la terre.
- puis aussi à l'un des chaînons de l'histoire mondiale de l'Europe : Moreau Defarges p. 236 : "Jusqu'aux deux guerres mondiales, l'équilibre [des puissances en Europe] s'est toujours rétabli. [...] Une ou des coalitions se forment et finissent par vaincre l'ambition hégémonique [espagnole, française, prussienne, allemande]. De plus l'équilibre est surveillé par un gardien. Ainsi l'Angleterre, bâtissant un empire au-delà des mers, tient à ce que le continent européen lui demeure ouvert et ne soit donc jamais soumis à un maître unique."
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire