lundi 3 octobre 2011

Milner critique de Foucault ?

Politique des êtres parlants suite : un coup de séparation, marque de distanciation, dans la pensée de la politique, se fait d'avec le micropouvoir. Au moment où il s'agit de fixer la discussion politique comme régime de parler politique qui contribue à la totalisation de la politique - que la politique soit tout -, cette distinction subordonnée : que le pour n'est pas pour le micropouvoir mais pour le fragment, qui est l'ici et maintenant (instance) du rapport de force (au pied matériel du corps).
Le régime d'écriture de l'essai coupe la parole aux implications qui devraient s'accrocher à ces termes. S'agit-il (comment ne peut-il pas s'agir?) de Foucault? S'agit-il de, cela se rapproche-t-il, de la réduction de la scène politique qui rende l'engagement politique possible, sa séduction son illusion arrivant à peu près à s'aboucher transitionnellement au tout (parti, groupe militant...)?

Il me faudrait de quoi me rebrancher au fin des enjeux des 60s sur le pouvoir ; critiques de la philosophie politique par la critique de l'Homme et du sujet (kantien par ex.) ; critiques en particulier de la représentation (Foucault et Deleuze - mais surtout quelles propositions politiques d'époque ? Toutes les segmentations révolutionnaires 66/68) ; de la communication (Benveniste et ?) ; de la discussion (Deleuze - où? Pourparlers peut-être? Dialogues?). Critique des libéralismes (d'où celle, potentielle au moins, de la délibération).
Althusser (interpellation), Deleuze-Guattari (mot d'ordre et autres), maoïsme??, et autres marxismes critiques. Gauchismes variés.
Retour de Carl Schmitt, d'ailleurs : cf C. Mouffe.

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