mardi 20 décembre 2011

Ce que sait le marché

Toujours ce fil, Hayek sur la dimension information du marché, et Stiglitz sur l'économie de l'information, dont "information asymetries" et transparence etc.
Autres paramètres : propriété intellectuelle, et les différentiels mondialisés (cas type : produits pharmaceutiques pour le SIDA en Afrique du Sud) ; bio-piracy (246, problèmes de droit : ces propriétés culturelles sont possibles à légitimer en justice, mais alors c'est la question de l'accès aux ressources juridiques qui se pose : argent et expertise pour mener ces batailles en cour).

Cycle de Doha, qui est moment de tournant dans la tonalité de la Mondialisation - (novembre 2001, ce qui fait coïncider avec d'autres tournants décisifs) - centré sur le développement, et avec la question de la propriété intellectuelle comme l'une des clés.

Economie de la propriété intellectuelle : il faut à la fois "incentive to innovate - though much of the most crucial research, such as basic science and mathematics, is not patentable", et "need to balance out the rights [& interests] of producers with those of users" - not only users in developing countries but researchers in developed countries. [...] the rate of progress might actually be impeded [if users not given rights over producers]; after all, knowledge is the most important input into research, and stronger intellectual prop rights can increase the price of this input."
Prix du savoir, comme coût pour la production du savoir. Economicité du processus, ok.

Sur la question de la transparence, Stiglitz: la tradition de secrecy des industries financières. "Central banks, though public institutions, have traditionnelly been secretive. Within the financial community, secrecy is viewed as natural [processus du privé, privation, exclusion] -- in contrast to academia, where openness is the accepted norm." 228.

est générée la question de la connaissance, comme matière maximale de l'horizon capitaliste de la mondialisation - nécessaire à dégager, généalogie profondément nécessaire, pour éviter les faiblesses d'une moralisation (indignation, qui prend aux résultantes - même si moteur des pressions pour réouverture des débats, brèche des évidences ; modalité du rebranchement, changing the conversation, changer de pied, forcer ces) et d'une culturisation (?? analyses d'éthos faussées - ?? - voir). Avant Lisbonne, avant ... : les travaux de la Banque Mondiale, sur le développement :
Annual reports of development. 1997 report on role of the state ; 1998 on "knowledge (including the importance of technology) and information (including the imperfections of markets associated with imperfect information)", the 1999 and 2001 reports  emphasized the role of institutions, not just policies; and the 2000 report took a much broader perspective on poverty." (note, 266).
Voir ce contexte donc - développement, en mondialisation ; voix de la BM, comme située par rapport à celles du FMI et de l'OMC et al. -, et la série : questions de l'extension du marché sur les zones qui lui étaient encore des externalités : états, institutions, pauvreté et développement. Le rapport mondialisation/développement (comme nouveau tandem de capitalisation/paupérisation).
NB : depuis quel moment "développement"?

Knowledge est une dérivation, déclinaison, de la financiarisation? dématérialisation. D'où le courant de la pression, et où il envahit - très largement dans les zones pré-Mondialisations du savoir. Voir comment, ces osmoses.

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