Samanvay - Indian Languages Festival : http://samanvayindianlanguagesfestival.org/
"Languages" here under practical guise of literatures. (What specific continuity inscribed here. What gesture this is.)
The intelligence of this cultural fashioning. Brightness of all participants. There was some celebration, due reverence. But much cutting through as well. Much novel energy, and desire to illuminate the cut-throughs. The astonishment is that it did. Partly, bittily, but assuredly. Au bout de la phrase toujours.
Les lignes de faille dessinées, recherchées, programmées.
"Is there an Indian literarture", ok pour commencer, en prenant appui sur AK Ramanujan.
Mais ensuite : women writers ("new challenges") pour l'assamais, dalit love poetry pour le punjabi (dalit we knew, poetry we know, the new clarity comes with the submission of love, in a field of protest), "autobiographies from the margins" for Malayalam (nun, sex worker, untouchable, adivasi activist), Indian English writing beyond fiction (“new”, 5 years phenomenon and fragmentary, fragile network of a few volumes published, which can be tentatively connected to make up a “new” : reportages, from journalists, travel and interviews, Kashmir, bandits, biography – ces entrées fortes, à la fois journalistiques et editorials – the generation effect also). Tamil : women writing the body (and the effective risqué of that) ; bengali “poetry and the popular”, hindi “search for readers of 21st century”. Urdu, "death of the Mushaira".
So much gleaned from this, neatly or in adumbrated, tentative suggestion.
Les faire culturels de la parole publique, de l’interaction à égalité des grandes différences rassemblées sur scène (générations, langues, sociologie, statut littéraire, gender I can only suppose etc.). La mise en situation identique de chacun, et en effet le savoir-faire de chacun ; la parole publique familière (les pratiques des activismes sont sensibles).
Le genre du festival littéraire, de la discussion littéraire, de l’interaction entre auteurs et entre auteur et critique et public. Ce qu’on ne peut pas en attendre, ce qui pourtant se fait, à foison, étonnante. Tout ce qui y est généré.
La question de l’oral et de l’écrit, en relief. Quelques reliefs de discussion sur les conditions éditoriales. Mais aussi : les pratiques de l'audition. "Wah!", assentiments par bronchements, hochements, accompagnements du corpst (épaules, cou), la joie exprimée, comme forme du plaisir.
"Languages" here under practical guise of literatures. (What specific continuity inscribed here. What gesture this is.)
The intelligence of this cultural fashioning. Brightness of all participants. There was some celebration, due reverence. But much cutting through as well. Much novel energy, and desire to illuminate the cut-throughs. The astonishment is that it did. Partly, bittily, but assuredly. Au bout de la phrase toujours.
Les lignes de faille dessinées, recherchées, programmées.
"Is there an Indian literarture", ok pour commencer, en prenant appui sur AK Ramanujan.
Mais ensuite : women writers ("new challenges") pour l'assamais, dalit love poetry pour le punjabi (dalit we knew, poetry we know, the new clarity comes with the submission of love, in a field of protest), "autobiographies from the margins" for Malayalam (nun, sex worker, untouchable, adivasi activist), Indian English writing beyond fiction (“new”, 5 years phenomenon and fragmentary, fragile network of a few volumes published, which can be tentatively connected to make up a “new” : reportages, from journalists, travel and interviews, Kashmir, bandits, biography – ces entrées fortes, à la fois journalistiques et editorials – the generation effect also). Tamil : women writing the body (and the effective risqué of that) ; bengali “poetry and the popular”, hindi “search for readers of 21st century”. Urdu, "death of the Mushaira".
So much gleaned from this, neatly or in adumbrated, tentative suggestion.
Les faire culturels de la parole publique, de l’interaction à égalité des grandes différences rassemblées sur scène (générations, langues, sociologie, statut littéraire, gender I can only suppose etc.). La mise en situation identique de chacun, et en effet le savoir-faire de chacun ; la parole publique familière (les pratiques des activismes sont sensibles).
Le genre du festival littéraire, de la discussion littéraire, de l’interaction entre auteurs et entre auteur et critique et public. Ce qu’on ne peut pas en attendre, ce qui pourtant se fait, à foison, étonnante. Tout ce qui y est généré.
La question de l’oral et de l’écrit, en relief. Quelques reliefs de discussion sur les conditions éditoriales. Mais aussi : les pratiques de l'audition. "Wah!", assentiments par bronchements, hochements, accompagnements du corpst (épaules, cou), la joie exprimée, comme forme du plaisir.
La question, pour une recherche culturaliste qui est la mienne dans ce séjour, de quoi y faire de la littérature. Combien à la fois – mais sur des plans différents, qu’il s’agit précisément de situer mutuellement – incommensurable avec ni « la littérature » at home (France, US, UK, chaque fois très différencié to start with), ni la situation culturelle ici. Et pourtant la littérature, qui reste singulière dans ses effets de situation et de pénétration pour les intelligences du présent. Par là, prendre.
Les « utilités » – de la poésie du corps quand les femmes se font violer, battre, mutiler, retrouvées démembrées dans la jungle etc. –, interrogées. Les questions à la fois justes et pas. Espaces particuliers du langage, avec ses pénétrations imprévisibles, ses efficaces en temporalités et lieux déportés, on les retrouve. Ailleurs, à côté, à un autre temps. Woolf parle des foremothers, ça prend par exemple cette forme-là.
Ce que la littérature indique – devant même des massifs de « réalité » comme le milliard+ de population et les défauts terribles du fonctionnement démocratique ici. Indiquant, pointant, dessinant les identités, en travail (mobiles). Les places (positionnements) dans le monde ; les jeux mobiles (avec arrachements) des langues et familles discursives et groupements de voix dans le pays.
Que la littérature soit si peu le repository of la matière-cœur du national, c’est à avaler, c’est acquis. Qu’elle ne soit plus ni les Lettres (le savoir), ni le dépôt du sacré (textes brahmaniques ici), ni le point de nouage des communautés trans-pays, inter-villages, par les récitants itinérants, ni l’ornement de la cour (les 9 joyaux de Grand Moghol), ni l’excellence aristocratique des grandes familles mécènes, etc. Ni peut-être le sol progressiste ou nationaliste qu’elle a été ici ? – voir.
Qu’elle reste pourtant la production des lignes de faille dans les énonciations et dans les situations d’énonciation : ça continue d’être actif, visible, puissant avec sa puissance particulière, passant par des médiations fragiles, là où on ne les attend pas (et la peine est qu’elles sont aussi absentes là où on les attend).
Qu’elle soit relayée par les programmes scolaires : où se manifeste, se présente, le corpus culturel – viatiques de lecture pour les jeunes essayistes de « non-fiction » par exemple. Et la question de l’alphabétisation (peu évoquée au Samanvay).
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