samedi 24 décembre 2011

Inde - notes de l'étranger

- Les hermétismes du social en Inde. Expérience locale, fragmentaire, mais versée à cette ligne d'interprétation. Couches. Que la façon qui est appelée - il y a une interpellation, for sure - de se conduire, de se positionner pour pouvoir fonctionner ici, me trouve à apprendre à ignorer les regards, à ignorer les rapports, des pans entiers de rapports. Combien je suis arrivée à créer ces bulles ; combien il est étrange de penser que ce n'est pas ce que je savais faire à mon arrivée - qu'est-ce que je faisais? Comment l'apprentissage? (Je sens une démarche différente même, une pratique du corps, sans parler même du regard, qui est clé. Mais diffusion du champ de rapport et non-rapport, dans tout le corps aussi).
Diversité, mais aussi indifférence - au mieux (relativement au communalisme, et au sexisme agressif), pour le fonctionnement. D'autres faisceaux de cette question sont à rassembler. Je note la complexité.

- Les exercices de souplesse qu'on se trouve capable ou non de pratiquer, pour entretenir des rapports avec Inde, Chine. Le point d'intérêt étant moins dans la quantité - aussi marquante soit-elle, aussi dépensière en narcissisme ou capitalisante en anthropie, aussi passionnante ou pompante - que : ce qu'il faut soulever, déposer, pour. Ce que ça change du familier. Ce que c'est du je-société qui est interrogé, qu'on croyait acquis posé fondement et plancher.

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