dimanche 5 janvier 2014

Comment la critique

L'impatience avec les méthodes et les visées des études anglaises, des études littéraires, et al., m'amène dans les déserts un peu inquiétants des entre-disciplines, des no man's land où l'embourbement et l'aphasie sont une vraie possibilité. Mais la liberté aussi, dans les interstices de l'anomie, puisqu'on s'y appuie aux bords de l'histoire. Cette double valence produisant un tangage de l'humeur, pas confortable.
Mais si je me donne la liberté de ne pas jouer les règles disciplinaires, et d'aller lire là où le désir me presse, je me trouve en face d'une matière difficile à réaliser, à former en travail. On peut ne faire que passer - et simplement que lire.
Qu'est-ce qu'en est la matière exactement? Que façonnage est-ce que j'y imprime?
Je me donne compte des défauts de la spécialité : je ne suis plus woolfienne, moderniste, britanniciste, et à vrai dire presque plus angliciste. Je m'ennuie aux règles de référence, et je me détourne, par timidité et par ennui, des jeux de l'autorité publicatoire : certainement, les règles professionnelles nouvelles ne me font plus un cadre. Je me fais un désert caractérisé. La théorie s'est effilochée comme champ de légitimité, ici et dans les contextes anglophones, selon des histoires dissemblables mais nettes - et j'en aurais senti les instabilités comme terrain même si --

Désir de l'étude. Pour le fil de passion qui semble se trouver quelque part autour de : les modes de la critique. Comment la critique