samedi 4 janvier 2014

Pour

Première note de note - puisque je ne sais pas encore nettement ce que je cherche, quelle est la question, qui pousse pourtant. Un jalon :

La théorie, en distinction du travail philologique continu et sans but particulier, sans terme particulièrement recherché, libido sciendi quotidienne, étale.
La théorie, forme proposée et acceptée au départ de ma formation. Ses avantages étant dans la morsure, dans le cru, et les libertés toujours acquises en unités de déconstruction et décapage des catégories.
Puis le modèle scientifique, Saussure, les grammaires comparées et les projets épistémologiques, logothètes : linguistique, 'méthode historique', professions de foi de l'anthropologie (Malinosky), de la sociologie (Durkheim), etc. Les grandes organisations professionnelles du savoir, disciplinarisation, et les grands travaux rendus possibles par là.

Et puis je me retrouve à ce cusp, qui m'intéresse et m'inquiète (m'agite ou paralyse). Possibilités du savoir maintenant, et depuis ma position dans les disciplines. Je continue à comprendre toujours un peu plus profondément les enjeux des études anglaises comme place de savoir et place sociale.
Inconfort, incertitude, c.-à-d. question, simplement : de la nature de la poussée. Qui n'a pas besoin d'être un but. (Il y a le large du 'ce que fait' : travail et tâche. Activité ou acte.)
Mais aussi la nervosité de produire.

Qu'est-ce que je fous là (Depardon), et qu'est-ce que je fous. L'âge, aussi, pose la question dans des termes simplifiés.