mercredi 15 janvier 2014

Lettres

Je continue à maronner sur la faiblesse de la formation aux disciplines des Lettres qui ont été et sont disponibles. Ahurissant. La condition en est vraisemblablement celle du statut social de l'école et de l'université, ENS comprises dans le sens où elles projettent les Lettres sur l'écran de l'agrégation. Comment le savoir s'engage dans des formes et des situations historiques et sociales.
Mais tout ce qu'on faut réinventer et recomposer et aller découvrir dans l'histoire et quels efforts en solitaire pour passer les murs de papier. Tellement pas nécessaires. Enrage.
La simplicité de mettre à disposition des parcours dans la généalogie des discours de savoir sur les Lettres. L'épaisseur épistémologique, et plus épais que ça largement : l'épaisseur sociale, culturelle, et tout l'historique, français en particulier, qui s'est articulé dans les Lettres.
Je note encore une fois donc : oui les Lettres, la philologie, les termes surannés dont on (m')a enseigné le mépris, la négligence, l'amodernité.
La poétique, bien sur, est déjà quelque chose de ce geste rageur-comédique, chez Meschonnic.