dimanche 20 avril 2014

Allégoriquement pour tous

Toujours cette butée chez Meschonnic, dont je sais qu'il faut que je fasse quelque chose, et qui revient quand je me préoccupe de peuple - de mon fil principal : extension (ou identité) du concept de sujet de l'énonciation à celui de peuple de l'énonciation. Le 'allégoriquement pour tous', qui décrit le passage d'une œuvre à une société et une culture, une assimilation critique - que GD poursuit avec Van Gogh suicidé de la société etc., avec 'créer un poncif voilà le génie' de Baudelaire, etc.

Question de cette double valeur de la temporalité, et précisément de la même temporalité : G. Stein, être à la fois son contemporain et son contemporain ; à la fois avant-garde et état de la société ; à la fois faire le contemporain et être le contemporain. A la fois en-avant (Rimbaud) et maintenant.
Question reprise peut-être dans la catachrèse de Spivak, que je n'aime pas pour des raisons de rhétoricisme développé de de Man, derridéisme. Car ce n'est pas une figure.
L'allégoriquement pour tous chez Meschonnic : une figure ? Revoir comment c'est construit. Catapultage, transcendance?, véhicule, d'une subjectivité en transsujet, qui soit autre chose qualitativement qu'un je-tu.

'Je deviens citoyen', donc. Et je suis peuple. Que je sois traversé de toutes parts par du social est simple à concevoir ; que du social se produise à travers moi est conceptuellement (et politiquement) LA difficulté.