vendredi 25 avril 2014

Politique de la famille : Soledad

George Jackson dit de réelles horreurs - sentiment de gêne à la lecture - sur les femmes, à la mentalité de servitude ingrained, et attendue.
Par ailleurs, ou par là, déroule dans les années de lettres, à père et mère très majoritairement (je l'avais imaginé connecté par les lettres avec une communauté activiste, un contexte tissé), la question de la famille et des générations, politiques. Ce que son père (à pu faire), ce que sa mère (à choisi de faire), ce que ses sœurs (subissent de leurs hommes, font de leurs fils), ce que Jon son neveu peut recevoir et peut développer : utopie du noir armé pédagogiquement pour la lutte pour la liberté.
Comment les conditions noires se déroulent à dans l'histoire, comment l'histoire peut, doit, être infléchie, y compris par des actions sur soi - discipline de régime, d'exercice, d'apprentissage (4 langues pour parler aux 4/5emes du monde, swahili, espagnol, restera le chinois et l'arabe). De discipline de l'émotion. Et de lutte, contre famille c.-à-d. contre hégémonies d'époque, pour que soit reconnu, comme non criminel ou embarrassant ('chip on my shoulder'), son point de vue, ideals, responsibility, etc.
Critique de père et mère, formation du neveu. Souci des sœurs (avec quelque chose du contrôle des femmes).

Se vivre comme en situation politique, comme sujet politique, construit, situé, façonné, par les conditions sociales et les cadres idéologiques de la domination. Et agir, par modelage de la famille. Par modelage de soi - corps, émotions, formation.

Question de la politique des sexes : question radicalement anthropologique, de la reproduction. Pour l'histoire noire, capitale - ou simplement, caractérisée, lisible, inscrite en violence dans les vies et dans l'histoire.