lundi 23 janvier 2017

Illusion institutionnelle

Illusion institutionnelle. Croire, dur comme fer, adhérer, chercher à participer, avec alors des différenciations de stratégies - y prendre du pouvoir, y espérer une solidarité, y former des coteries, s'approprier... ? Brandir le nom de, parler au nom de. L'institution, rayonnant de cette illusion, fournit précisément son nom pour un tel usage. Défendre. Débattre, dans les conseils qui gouvernent telle institution de vues rivales, de sa force de cohésion, dont dépend sa force de frappe en pragmatique sociale.
Toujours un étonnement comparatiste à la foi états-unienne, bienséante, dans les offices et les rhétoriques institutionnelles, la force de pull des adhésions, qui ont un goût de protestantisme peut-être ? De la présidence, bien mise à mal cette année, à l'école, à la presse, etc. Un regard français mesure sa propre habitude d'ironie, et la complication du rapport d'institution en France : la table rase révolutionnaire s'est faite en terre radicalement virginisée aux US, poussant ses histoires hors champ politique (structuration raciale donc), en Europe dans l'intrication longue de l'histoire, dans les conflits frontaliers, sous la charge des complexités sociales, et de pas mal de déconfitures. ...

Et utopie institutionnelle.

Et les stratégies, ou trajectoires, de passager clandestin.

Aucun commentaire: