mercredi 4 janvier 2017

Savoir du savoir spontané

Prendre mes, ses, réflexes et intuitions en opinion, comme des réactions spontanées, productions du savoir spontané. À prendre, écouter de près, aller chercher dans ses certitudes implicites et impliquées, et à laisser évoluer comme objet d'observation. Le travail peut s'entreprendre par la situation (en phonie, en position disciplinaire, en position professionnelle-sociale et sociale-professionnelle, en genre, en sociologie politique soit classe et processus de classisation etc., sans ignorer les catégories inattendues qui peuvent jaillir, à la rencontre des événements).
Il se construit par la discursivisation, pour une poétique. Très souvent ce qui est en jeu est une politique de la faiblesse et du pouvoir, avec en carrefour la question de la culturalité du pouvoir et les forces ou poids sociaux des idéalismes - Andrew Abbot, dont The Chaos of Disciplines m'est moins irritant ce matin quand je le suis dans son histoire contextuelle du système des disciplines aux États-Unis, avec sa qualité comparative, seul mode digestible pour moi, dit "cultural structure", culture différencié, comme plan, de "social structure".

Reste que le savoir spontané sait quelque chose. Toujours le repère dans Saussure, savoir linguistique distinct du savoir du linguiste.
Il sait quelque chose des échelles hiérarchiques vécues et des différents échiquiers où sont projetés les pouvoirs.
J'en suis donc toujours au pouvoir du savoir. Bah.

J'ai en tête, vif, ces jours-ci, la dimension du social comme la correcte. Plutôt que l'horizon politique, comme ligne de mire. Le politique comme forme sociale, et moderne. Malgré les antécédences qu'on lui culturalise, en Grèce etc.

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