jeudi 17 novembre 2011

Colonisation, paradigme pour la Mondialisation

Sur le terrain à Delhi, où l'histoire est encore toute tressée toute présente, il m'apparaît plus clairement combien le continu est utile à dégager : entre le processus du colonialisme - et très particulièrement le britannique - et celui de la Mondialisation. Permettant en particulier d'écarter les automatismes qui recomposent les scénarios idiots de la résistance : le colonialisme n'a pas été plus facile à contrer, sur place et dans le présent, que les invasions du régime de Mondialisation. Force nouvelle, demandant des réinventions forcenées pour construire des réponses, des modes de vie avec et contre.Voir le travail des réformateurs indiens : mouvements et leaders (inventeurs, logothètes) de réformes religieuses, entre autres. De même, d'immenses, intenses, réinventions culturelles - Bengali Renaissance, etc. Et hégémoniquement en fin de processus, le nationalisme.
=> agenda : travailler le colonialisme comme paradigme pour la Mondialisation. Les distinctions qui vont y apparaître, spécifiant. On y verra se définir quelque chose du côté de l'anglais, pour sûr.

Aussi, toujours avec Laclau : que agency est bien un collectif, "acteur historique" émergent. Dont le prolétariat théorisé par Marx est une réalisation historique.
=> agenda : voir agency et agencement collectif d'énonciation. Deleuze-Guattari et Gramsci? Le rapport ici étant dans "l'identité populaire" (Laclau), le "peuple" (Del-Guatt avec Kafka), le minoritaire comme émergence hégémonique.
Le minoritaire Del-Guatt, à relire par les propositions de Laclau, généalogie de ses concepts dans Freud et Lacan - le plebs se revendiquant populus ; le particularisme se haussant à la totalisation hégémonique, articulatoire.

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