vendredi 25 novembre 2011

Mondialisation, colonialisme

Les connexions très claires que dessine Stiglitz pour le continu entre colonialisme et mondialisation.
Sa proposition de "transition from communism" est extensible à "transition from colonialism", comme champ de problèmes économiques, et historiques. Où se mêlent de façon historique, à spécifier, l'économique et le politique. L'indépendance politique sur les décisions économiques possibles, selon l'état du jeu.
On dira Mondialisme, peut-être, pour souligner la continuité. Ou postcolonialisme, et néocolonialisme (FMI, décortiqué par Stiglitz).
En tout cas le coup de hache majeur continue de s'approfondir, entre la question de la mondialité et la logique de la Mondialisation - qu'elle utilise vraiment comme cache-sexe lénifiant, consensualiste mais qui va s'y laisser prendre. Mondialisation très radicalement libéralisation. L'expérience de quelques semaines de vie en Inde fait bien entrer ça dans le corps : les couches ("creamy layer") affectées et bénéficiant, les masses de masses affectées aussi mais. Le nez sur les stratifications (Newfield) à la hache.
Rôle, alors, des thèmes culturalistes, dans l'hégémonie de la Mondialisation. A articuler avec les réformes des institutions du savoir.

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