mardi 21 juillet 2015

Didier Eribon, mobilité des peuples - limites du politique

Didier Eribon (Retour à Reims) au fin de la mobilité des peuples, auprès des dynamiques stratégiques, gay et 'esthète' pour distinction de populaire mais aussi 'athlète' bourgeois, et émotions sociales des parcours entre les normes. Honte sociale, comme fouillée par Annie Ernaux, et mise en éclairage des sociologies et de Foucault et al.
Le touchant, le près, vivisective, du biopolitique, quand il est bien travaillé. L'autobiographie auto-analyse y contribue.
La mobilité des peuple écoutée dans ses mouvements inattendus, ou certainement plus complexes que les scripts marxistes : l'homophobie populaire (pour ne parler que d'elle), l'apolitique de l'adhésion au Parti et sa facilité à se retourner en soutien, également éloigné de la participation au politique, pour le FN. La mobilité des lignes de signification politique, eux/nous, qui déplace le sentiment politique des bords pauvres/riches, travailleurs/capitalistes, à celui qui vient séparer Français et étrangers.
Physique de l'adhésion, par pression et 'condition' sociale avant de l'être par aucune logique politique. Le social comme radical, et dur.
Assujettissement, thème obsédant et en effet repéré partout, comme dynamique de la domination dans le social.

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