jeudi 9 juin 2016

Invocation (de la nation)

La nation, bien sûr, comme invocation. Autant que beaucoup de ce à quoi on réfère sous le nom de 'politique'. (Ceci en lisant Khomeini sur la révolution culturelle et la purge des universités qu'elle nécessite, McAuliffe p. 1909 - regardant 'nation' se former, se façonner, d'un enchaînement rhétorique  à l'autre, dans des synonymies nouvelles.)

Revient à la question que me pose Meschonnic, quant au sujet collectif. Faut-il penser un au-delà, un autre plan, du sujet passant au sujet politique soit collectif, peuple ici - ou suffit-il en effet, comme lui-même le pratique, que le sujet soit pensé effectivement comme trans-sujet.
Question du social, travaillé et dégagé par la génération de Durkheim en plan, terrain, épistémologique. Comme dimension de l'anthropologique, rendu invisible par les individualismes divers, articulés alors avec les collectivismes qui sont de projection allégorique. Michelet et les caractères des peuples etc. La nation comme agent, etc. Structure de la royauté (?).

L'invocation de la nation, avec ses applications institutionnelles de puissance matérielle toujours impressionnante comme une nature, mais pourtant bien la mobilité de tout moment et de toute localité, dans l'activité du social qui est discursivement réalisante.
Référence explicite, rhétorique ouverte, états-unienne aux Pères fondateurs logothètes, sera a un cas clair.
Et le dégagement que cette position permet peut-être est dans le fait que l'invocation concerne largement au-delà de la nation, processus social et anthropologique. ??

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