mercredi 10 novembre 2010

Bêtise politique

Je suis toujours dans ces bêtises, qui freinent et rattrapent les avancées. Des naïvetés, ou ignorances, ou grossièretés de vue. Le tiers-mondisme, l'unanimise (bien déchiqueté pour moi par Rancière dans La Nuit, quoique laissant la réflexion sur un suspens amer, quant à la valeur théorique-politique de l'utopie, "rêve ouvrier", en fin du parcours de lecture).
Des périodes d'incertitude où les enjeux se prennent en masse et se brouillent, château de cartes tombant en trombe sur Alice. Les crans d'arrêt, les balises, les distinctions et démarques, levés.
Bon, on reprend, on reprendra.
Martine Aubry ce matin en entretien sur France Culture. Etonnée de certaines notes que je peux faire, mais envelopée d'un syrop d'ignorance, de schèmes mal dégrossis, qui me perd dans les enjeux. Par exemple entendre désigner comme vieille lune et grossièreté maintenant établie la perspective du partage du travail : j'imagine que si dire que l'emploi des jeunes est relatif à celui des "seniors" partant plus tard à la retraite est une erreur d'analyse économique, qui prend le système comme cumulatif, et refait la même erreur que les 35 heures je crois comprendre : que deviner alors d'un correctif? Comment un fonctionnement autre que cumulatif? Comment? Et par quelle modernisation corrective de l'analyse?
Une première erreur étant de penser qu'un système se prend par sa carte, par sa rationalité et non simplement par le cours de son historicité, de discours en relais de discours. Dans le temps de. N'empêche.

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