samedi 20 novembre 2010

Perspective économique

Boorish to be ignorant of this.
Quelques clés par l'exercice du point de vue économique :

- l'innovation : sur la base de la théorie de l'échelle minimum efficace (et de J. Généreux, Introduction à l'économie), arbitrant entre économies et déséconomies d'échelle. Entre ces rapports de la productivité à une technique de production donnée. Pour l'amélioration de la productivité au-delà des potentiels du cadre technique existant : "Les producteurs sont alors incités à innover, càd à mettre en place de nouvelles techniques et/ou une nouvelle organisation de la production pour échapper une fois encore à la fatalité des rendements décroissants. Le progrès technique permet d'élever la productivité globale en améliorant la qualité (et non la quantité) des facteurs [de production, soit travail et capital] et/ou l'efficacité des méthodes de combinaison des facteurs." (58)
Prendre par là, décroche certaines moralisations ou psychologismes : c'est précisément l'effet disciplinaire. Ce qu'une science décolle, précisément. Ses cibles critiques spécifiques, ces scalpels et lucidités propres. Après on discute - les analysèmes à disposition.
Toujours cette difficulté à décoller de l'ignorance sur cette question fondamentale (l'ignorance se reforme, comme l'eau d'un lac se lisse après perturbation) : la loi des rendements décroissants. Simplement : oui il y a un coût de la production. Produire consomme. Détruit. (Schumpeter, après).
Ce que la voix du pouvoir demande : pour la société de la connaissance, pour l'activité de la production contemporaine (ici) : de l'innovation. Action sur le rapport entre coût de la production et son profit. Innovation et qualité : les variables qui intéressent le capitalisme actuel. Quelle est la nature de ces intérêts, ces choix, modalités de l'action productive? Comment elle tend vers, se met à ressembler à, un "bien-être" social, humain. Comment elle se culturalise, s'humanise. Se "raffine", en se détachant de l'industriel. Où Arnold marque bien un état historique de l'organisation de la production : capitalisme industriel. Son démarrage, en transition ou bouleversement du capitalisme mercantile, esclavagiste, qu'il relève. Une théorie de la culture (et de "l'anarchie"), et une idéologie des lettres et des peuples (littératures nationales), propre à ce régime capitaliste. La mobilité de ces rapports étant le point d'observation à prendre.
Ce n'est pas exactement ça.

- le capital humain : désigne l'expérience des travailleurs, leur connaissance du terrain de la production. Acquis par l'expérience des connaissances impossibles à acquérir à l'école ni dans d'autres entreprises. Savoir-faire sur poste de production, et connaissance des équipes ; place active dans le collectif de travail. Sentiment collectif et capacité de, réalisation de, l'adaptation aux équipes. (62-63)
Rapport aussi au cycle de la vie professionnelle. Un débutant équivaut à un investissement en capital humain.
Voir les industries qui reposent beaucoup ou peu sur le capital humain. Jusqu'à l'indifférence, ou jusqu'aux stock options.
C'est entrer dans l'intime des comportements économiques : ce point de vue. Sur l'éthique, sur le social. A. Smith, la richesse des nations et les sentiments moraux.
On y dégage alors des effets différenciés : la théorie de contrats implicites (un emploi fournit une qualité de contrat d'assurance emploi déterminable, qualité de la stabilité de l'emploi - et jusqu'à celle du salaire) ; la théorie du salaire d'efficience (arbitrage entre le coût des conflits et le prix de la paix sociale).
Ici aussi : c'est par cette entrée dans la question de l'humain, du travail comme socialisé, que se noue le débat contemporain. Que se lancent les appels à certains modes du débat public sur les choix économiques et sociaux.
Not easy to square, to work out.

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