vendredi 6 février 2015

Discours - séquences chinoises

Il fut arriver à comprendre comment le politique peut être dissocié, ou articulé de manière artificielle, maintenu tel, dans une société aussi massive que la chinoise, quand le miracle économique se deroule encadré par un parti dont le fonctionnement a coupé le rapport à son discours idéologique. Comme la situation des Lettrés étudiés par Weber : un discours libre, flottant en pur perlocutoire au-dessus ou à côté de sa teneur. 
Qu'est-ce qu'un parti - un gouvernement sous forme institutionnelle parti - qui ne pose plus sa légitimité de la plausibilité de son discours comme récit et programme du social? Parti à fonction pure, autorité vide. 

Les histoires discursives chinoises, à connaître mieux. Parmi elles, une série de cas qui complexifient ou poussent aux limites les théories du discours. Non seulement les Lettrés - dont Lu Xun dénude le décrochage de socialisation avec son ton cinglant. Mais Liu Xiaobo, tel que présenté par JP Béja (?), lisible dans le cadre du 'dire la vérité au pouvoir', Vaclav Havel, Foucault et Said (constellation, et non série d'equivalence). 
Et : le "ritualisme". What history is that? Que dire soit tout rapport social et positionnement, et minimalement expression individuelle. Qu'il ne s'agisse pas de la vérité mais de l'effectuation du rapport social. Qu'alors l'histoire de la vérité soit en effet une séquence singularisée dans l'histoire des discours, avec une spécificité dans la genèse de la philosophie en Grèce, comme réactif à un régime discursif politique également particulier : reprendre par Castoriadis.

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