lundi 16 février 2015

Rouges-bruns, culture et politique

On peut reprendre par les 'rouges-bruns', dénoncés interpellés performés par JL Amselle par exemple dans le dernier livre (Lignes) octobre 2014 (et Suite dans les Idées peut-être?). Ce matin France Culture Corine Lepage et Caroline Fourest, le républicain en lutte sur ses deux flancs, entre les 'islamofascistes' et l'extrême gauche.
Chez Amselle, la question se prend par le thème du postmoderne. Et le postcolonial dans le même fil, si je me souviens bien. Comme position extrême gauche (soit : datée, au tiers-mondisme) de la compréhension de la crise politique en France actuelle.

A rebrancher, c'est facile, sur l'étude de Taguieff, et le fil culture et politique.
Question peut-être proche de celle tracée par Rancière dans la distinction entre police et politique : polis, et mouvements du social (ligne d'Aristote, ici). Qu'il appelle démocratie, 'haïe'.
Roy est bien dans ces finesses attentives aux stratégies et processus (et crises et difficultés, pièges et paradoxes) des subjectivations, et des ressources pour la subjectivation. Dans les strates et les fluidités de la religion, la religiosité, l'ethnique et l'ethnicisation et l'ethnico-culturel, le communautarisme et la discrimination.

Comprendre ces deux dimensions, deux projets divergents, du politique - polis et ... Ce que j'ai encore envie d'appeler politique, mais comme 'mon' mot, celui d'ici, de ce qui se cherche, de la liberté subjective et de l'égalité fraternité. Qui me ramène au socialisme, en termes propres. Et alors au champ de référence marxiennes, le social à rapporter au politique, formes sécrétées et cadre d'avantage des classes dominantes.
Je le travaille avec Ambedkar, qui donne un cas très théoriquement exigeant. Ambedkar et les stratégies de la polis, certainement - libéralisme. Et puis le reste. Démocratie, et.

Il reste à développer une maturité sur la nature du politique, qui est une complexité par rapport aux radicalités et aux anarchismes. Poursuivre dans ses épaisseurs. 

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