Que donnerait une entreprise de disciplinarisation, et de visibilité disciplinaire, du type du Dictionnaire des mouvements sociaux, Fillieule et al. dir. (Presses ScPo, "Domaine : Sociétés en mouvement"), pour l'Anglais? Que verrait-on apparaître des spécificités scientifiques?
Quelle cartographie des travaux anglicistes français publiés, dans leurs rapports avec les travaux étrangers, anglophones en premier lieu? Que produit l'anglistique française? Et quel public façonne-t-elle, lui est-il façonné?
(Une perspective historique serait parlante : de Taine à. C'est pourquoi aussi une différence serait dans le recul, et la latitude, historiques.)
Certainement il y aurait un caractère marqué, sans forcément les réussites escomptables, de la fonction de passeur de discours, problématiques, inventions disciplinaires, anglophones. Un exercice d'état des lieux serait bien éclairant - qui ferait autre chose pour la réflexion sur les Langues en France que la thèse de MP Pouly sur L'Inscription scolaire de l'anglais ; quelque chose de complémentaire, une dimension autre.
Il y aurait des connections nécessaires d'un autre type de celles qui sont réitérées dans les entrée du dictionnaire Fillieule. Autres connections avec les savoirs étrangers et la traduction ; autres connections du savoir au social (l'intervention sociologique ou l'intellectuel // l'enseignement et ses structurations et contraintes sociales, et la simple culture, par exemple).
Rêverie disciplinaire
qui a le goût d'une sentimentalité. C'est qu'il ne s'agit pas de ça : ce sont les défauts de ce lisse, ce principe, qui sont à arpenter. Relief, riche. Chantier de luttes et d'enjeux, tout fracturé.
Les circuits effectifs du passage angliciste... Absence dans les lieux de débat sur les diverses importations théoriques anglophones des dernières années, postcol, gender, care, collective action & public policy, etc.
GROS LANCE-FLAMME ET MINUSCULE MOTION
Il y a 10 mois
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