mardi 14 février 2017

Effet Algérie dans l'époque 1962-1982

Ça commence à seep in, lentement et en faisant changer le terrrain : toute la genèse du thème de la mémoire en France, que j'ai très mal compris pendant que je consolidais mon historiographie anglophone et critiquais implicitement les retards français sur le relais postco de la théorie.

Et en même temps la nature de la séquence 1970s-1980s. J'ai vécu de manière très consciente, dans l'enfance, la transformation de la France dans "la modernité", au tournant des 70s, cette part est là. Mais tout le sol de ce que je lis habituellement avec l'attention à l'histoire intellectuelle (la "théorie") et à l'histoire de la gauche extrême, de l'internationalisme, du tiers-mondisme, de la guerre froide, se retourne à nouveau si je regarde comment il est aussi labouré par "l'oubli" de l'Algérie : non seulement la dénégation coloniale mais aussi les effets sur le développement des gauches, scindées et déterminées par elle. Stora a des choses importantes à replacer déplacer sur Fanon, les Temps modernes, les communistes, le tiers-mondisme en particulier, etc.

Les voix des années 70 et 80 : celles des "groupes porteurs" de la mémoire (256) - militaires, harkis, pieds-noirs.
Puis 1983, Bruckner donc, et l'attaque sur "la repentance". 

Aucun commentaire: