lundi 27 février 2017

Politique, direct, médiation - et "cultures"

L'une des questions soulevées dans tout le débat de l'altermondialisation, et les nouvelles propositions sur la subjectivité politique - en défiance et critique des formes parti, syndicat, élections, organisations centralisées : la méfiance envers la médiation, les nouveaux essayages de l'action directe, et alors des sujet direct, collectif direct, gouvernement direct, pratiques de l'autonomie, et tout le travail de réimagination des rapports nécessaire. 
Question de la fédération, dans les traditions anarchistes. En âge de mondialisation, elle peut se décliner en : connexion, (alter)mondialisation, réseau aidé par toutes les TIC. On aimerait construire des réalisations de l'interdépendance, contre les dépendances et contres les risques et faiblesses de l'indépendance.

Il y a un croisement particulier à observer dans ce développement et ces expériences, Naomi Klein en reparle et le réactualise dans "Blockadia" : le sujet bourgeois, sujet du Nord désaffilié, et les "cultures indigènes", "peuples indigènes". Le croisement est en travers d'un dissensus qui a une longue histoire, de part et d'autre de la color line (Du Bois) / colonial line / colonial difference (P Chatterjee) : le sujet libéral, de la rule of law "démocratique", donné comme unité du politique, et sujet du Sud, culturalisé

Ce doit être Asad qui m'a remis ça bien en tête : on appelle culture un infra-politique. Je l'ai un peu sondé en travaillant Ambedkar - claiming politics and the Great Game of democracy for Untouchables, Shudras and minorities
On réduit et on fait refluer le politique au culturel, et pis encore au littéraire. (Noté au sujet de la date de 1982, réédition de FIRE!! justement at this juncture, du reflux des 70s insurrectionnelles, de la défaite politique qui amène Reagan au pouvoir.

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