J'en m'inquiétais presque un peu, il n'y a pas si longtemps, de la trajectoire qui allait pouvoir se tracer après la séquence comparatisme, postcolonialisme, mondial. Les choses se sont heureusement déployées, sans aucune indécision - les circonstances historiques, sans bonheur, aidant : branche sur les Mondialités islamiques, branche sur le peuple et les populismes, soit recalcul du rapport entre culture et politique.
De même pour les voyages de décentrement : US academia, Inde, Haïti, et je pensais Afrique du Sud, mais je vois que ça va devoir être plutôt Pakistan, et Algérie.
J'adore ces aventures, qui entraînent on se sait où en partant, et qui se décident au pied au ras de la significance.
C'est aussi avec une tranquillité elle aussi travaillée, avancée, quant aux territoires disciplinaires et institutionnels qui me passent sous les pieds : ayant intégré dans le processus de réflexion la question même de la location of énonciation de savoir, et l'élucidation quotidienne, l'oreille sur le rail, des situations de l'université et du travail intellectuel, tranquille dans les présences incongrues ici et là, dans la francophonie en particulier. Je regarde les surprises inconforts indignations et mépris (l'un des plus éhontés, jusqu'à simple malpolitesse, celui des indianistes - noteworthy, et lumineux pour une compréhension de la mesure de embattledness dans les degrés de la capacité interdisciplinaire) se dessiner sur le visage des interlocuteurs, je laisse se faire les rencontres qui sont la scène du dissensus (j'ai appris ça en photo, petit chantier libre où regarder s'organiser autour de moi, autour de mes quelques pas, la culture photographique, ses professeurs, ses critiques, ses publics) et j'en suis infiniment curieuse. Même s'il faut aussi laisser passer le venin dans le corps, et cuver. Il y faut de l'humour, et si possible pas trop de solitude.
La ressource toujours est la puissance des lectures : de tels muscles et telles puissances d'imagination théorique et critique, les uns après les autres. De Benjamin Stora ces jours-ci à Geoffrey Pleyers, avec encore Ortiz sur le feu et FIRE!! dans la rétine. John Berger, roman, je commence.
De même pour les voyages de décentrement : US academia, Inde, Haïti, et je pensais Afrique du Sud, mais je vois que ça va devoir être plutôt Pakistan, et Algérie.
J'adore ces aventures, qui entraînent on se sait où en partant, et qui se décident au pied au ras de la significance.
C'est aussi avec une tranquillité elle aussi travaillée, avancée, quant aux territoires disciplinaires et institutionnels qui me passent sous les pieds : ayant intégré dans le processus de réflexion la question même de la location of énonciation de savoir, et l'élucidation quotidienne, l'oreille sur le rail, des situations de l'université et du travail intellectuel, tranquille dans les présences incongrues ici et là, dans la francophonie en particulier. Je regarde les surprises inconforts indignations et mépris (l'un des plus éhontés, jusqu'à simple malpolitesse, celui des indianistes - noteworthy, et lumineux pour une compréhension de la mesure de embattledness dans les degrés de la capacité interdisciplinaire) se dessiner sur le visage des interlocuteurs, je laisse se faire les rencontres qui sont la scène du dissensus (j'ai appris ça en photo, petit chantier libre où regarder s'organiser autour de moi, autour de mes quelques pas, la culture photographique, ses professeurs, ses critiques, ses publics) et j'en suis infiniment curieuse. Même s'il faut aussi laisser passer le venin dans le corps, et cuver. Il y faut de l'humour, et si possible pas trop de solitude.
La ressource toujours est la puissance des lectures : de tels muscles et telles puissances d'imagination théorique et critique, les uns après les autres. De Benjamin Stora ces jours-ci à Geoffrey Pleyers, avec encore Ortiz sur le feu et FIRE!! dans la rétine. John Berger, roman, je commence.
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