Étonnement de sentir ces effets de situation.
Geertz vient bousculer un paysage, état de l'art.
Il tourne la page de l'anthropologie d'après guerre, j'ai l'impression. Et il se positionne pour bloquer les dominations acquises ou flambantes de champs et thèmes de disciplines qui menacent le territoire de l'anthropologie : philosophie de mind, béhaviorisme, psychologie expérimentale et positive, cognitivismes, positivismes des sciences sociales ; sciences sociales sur les sciences humaines. Époque de T Parsons / Lazarfeld (qu'il n'évoque pas).
Mais aussi ante : on n'est pas encore dans le retour de culturalisme qui va s'imposer avec les poussées des Minorités et gauches nouvelles des 60s.
Il défend donc creuse élargit construit une sphère épistemique pour la culture en la dégageant des accusations de mentalisme en particulier.
Il y a donc des coordonnées politiques nettes dans ces options et ces temps, presque générations. Et donc encore : des acteurs collectifs. L'après-guerre se met en relief vraiment dans une agressivité positiviste qui semble fait tout un avec l'hégémonisation des EtatsUnis, et la géopolitique hawk, Nixon, CIA etc. Industrial militaro epistemic complex.
Le retour de la culture, largement au-delà de l'élargissement soigneux de Geertz, avec les pressions noires et étudiantes, mouvements des Minorités, protestation contre la guerre du Vietnam, contreculture, critique des sciences et idéologies de la cold culture. Ah voilà, the nail
Ce n'est que sur ce terrain changé que peuvent se développer les Cultural studies, avec tous les conflits et les ambigüités qui les accompagnent.
Ce à travers quoi je tâtonne en considérant Geertz, avant d'en arriver à l'islam comparé : exploration de la sensation hexis de cette époque et famille scientifique, américaine, en fin d'après-guerre, au moment où les choses vont finir de tourner out of the Sixties, pivot de 68 alors. Ce qui me fait grincer les dents de ces affects intellectuels, du bouché, de l'obtus, de dépolitisé positivé qui est une idéologie dure. Entrer dans, cerner, pour ne pas me fier à cette révulsion et historiciser, pour pouvoir tracer les enjeux et les différenciations.
Geertz vient bousculer un paysage, état de l'art.
Il tourne la page de l'anthropologie d'après guerre, j'ai l'impression. Et il se positionne pour bloquer les dominations acquises ou flambantes de champs et thèmes de disciplines qui menacent le territoire de l'anthropologie : philosophie de mind, béhaviorisme, psychologie expérimentale et positive, cognitivismes, positivismes des sciences sociales ; sciences sociales sur les sciences humaines. Époque de T Parsons / Lazarfeld (qu'il n'évoque pas).
Mais aussi ante : on n'est pas encore dans le retour de culturalisme qui va s'imposer avec les poussées des Minorités et gauches nouvelles des 60s.
Il défend donc creuse élargit construit une sphère épistemique pour la culture en la dégageant des accusations de mentalisme en particulier.
Il y a donc des coordonnées politiques nettes dans ces options et ces temps, presque générations. Et donc encore : des acteurs collectifs. L'après-guerre se met en relief vraiment dans une agressivité positiviste qui semble fait tout un avec l'hégémonisation des EtatsUnis, et la géopolitique hawk, Nixon, CIA etc. Industrial militaro epistemic complex.
Le retour de la culture, largement au-delà de l'élargissement soigneux de Geertz, avec les pressions noires et étudiantes, mouvements des Minorités, protestation contre la guerre du Vietnam, contreculture, critique des sciences et idéologies de la cold culture. Ah voilà, the nail
Ce n'est que sur ce terrain changé que peuvent se développer les Cultural studies, avec tous les conflits et les ambigüités qui les accompagnent.
Ce à travers quoi je tâtonne en considérant Geertz, avant d'en arriver à l'islam comparé : exploration de la sensation hexis de cette époque et famille scientifique, américaine, en fin d'après-guerre, au moment où les choses vont finir de tourner out of the Sixties, pivot de 68 alors. Ce qui me fait grincer les dents de ces affects intellectuels, du bouché, de l'obtus, de dépolitisé positivé qui est une idéologie dure. Entrer dans, cerner, pour ne pas me fier à cette révulsion et historiciser, pour pouvoir tracer les enjeux et les différenciations.
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