samedi 26 mars 2016

Migrants - jungle peuple

Une vidéo visionnée à partir d'un post Facebook - beaucoup d'information, maintenant, par ce biais transversal et granulaire, passant entre les dents des formes massives véhiculées par les monolithes des médias - sur un moment de détente culture socialités sous le pont du métro à Stalingrad, dit beaucoup de la complexité politique des groupements historiques qui se font sous l'étiquette (médiatique politique) de 'migrants'.

Les déprises et fluidités, et éclatements, qui sont autre chose que les attendus de la multiplicité des langues (question pratique fondamentale pour autant - pashto, parsi, trans-arabe) et des situations culturelles-historiques. Qui éclatent immédiatement l'humanitaire, même si la question en reste posée, active, au sujet de tous les corps/visages blancs qui y sont présents - nature du rapport qui peut se nouer et s'inventer.

Jeunes hommes, chantent, dansent (des danses en cercle, de virilités culturelles). Des corps et des langues, très nettement apparus dans ces images.
Les dangers de ces énergies rendues mobiles, et rendues hors les lois. Les zones de la migration zones d'incertitude politique radicale que les droits internationaux ont suffisamment de mal à soutenir pour que l'humanitarisme, y compris idéologisé d'Etat ou d'hégémonie, soit balayé immédiatement.

Puis il y a les socialités formées dans l'expérience commune, si éparpillée qu'elle soit. Un sort commun, qui fait qu'historiquement un sujet de l'histoire, ou un sujet utopique (soit : avec ses réalités performatives) s'identifie - prolétaires à unir au 19ème, modèle pour chercher les mutations les variations contemporaines, d'une histoire continuée puisqu'il s'agit encore des géopolitiques du capital. Et les sorts communs de terrain. Jungle peuple. 

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