jeudi 14 mai 2015

Lire les classiques - Aristote

Le plaisir particulier, en profondeur, de lire en blue-sky-research des textes historiquement fondamentaux : à la fois l'élucidation étonnante de puissance dans les postérités en ramifications mobiles et infiniment fertiles (de relectures possibles, de réinterrogation, de jeux dans les rapports et perspectives, les connexions en chaîne), qui fait relire des siècles de conversation et de formation dans 'les tréfonds de la valeur' - et la particularité, la voix singulière, un homme, qui s'entend dans un effet d'intime, par le simple fait de la première main (pour autant que... Certainement on aime le fantasmer. Mais reste une intimité).
On Not Knowing Greek, right.

Ce, donc, que fait Aristote, bien qu'il soit aussi chargé de sa postérité hypertextuelle. Sa recherche et sa cogitation sur les modes rigoureux de la recherche, inventant, taillant dans les discursivités d'époque, des procédures et des valeurs épistémologiques. Parfois, une évidence impressionnante de l'intelligence conceptuelle, articulatoire, philosophique avant d'être philosophie même.

Je crains bien de m'être préparé la nécessité d'un séjour également long dans Platon. 

Philologie grecque, qui inonde les discours du présent, décrypte et décape dans les tréfonds, articule infiniment l'histoire. Passé l'après-midi d'hier dans l'index des Politiques, à retrouver l'histoire.

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