Stratégie, et Naomi Klein : this changes everything

Naomi Klein, prenant depuis l'analyse des politiques du choc, 'ajustement structurel' et autres. Shock doctrine. Et arrivant devant l'impasse du climat : donne à considérer un scénario, structurel celui-ci, par marche historique, du 'this changes everything'. Dégage les atermoiements ou flous stratégiques, faiblesse donc, autour de la volonté et des volontarismes, rendus insignifiants par l'épreuve de réalité même s'il s'agit encore de travailler par lecture des idéologues : faire l'analyse des climate deniers et de leurs stratégies, leurs acquis, leurs coups, et leurs positions de pouvoir. Le catastrophique fera le reste. Et la crise fera la libération des possibles : en mobilité extrême de l'histoire, la tâche sera de saisir le mouvement pour.
Pratique de l'histoire. Plus, ou moins, faisable que la mobilisation des termes hégémoniques par l'opération de la volonté ??
La guerre de mouvement, alors - guerre d'attrition, ayant été épuisée, et soudain, par conjoncture du capitalisme à titre maximal (il en est l'agent, à échelle cosmique), décrochée du rapport de lutte, devenue sans pertinence.
On y retrouve un état de conjoncture auquel la modernité a déshabitué : la crise majeure du capitalisme, en termes historiques profondément : crise quasi absolue. Asymptote à l'absolu. (Où le jeu des luttes et décomplétions possible, dans le global du climat ?)
Reprendre chez Bensaïd, des états récents de ces intuitions peut-être.