dimanche 2 avril 2017

Littérature, populaire, dêmos contd.

Oui, aussi : la distinction entre populaire et littérarisé, High Culture étatisée, qu'on pourrait lire dans Saussure, est pendant la fin du XIXe un héritage épistémologique-idéologique. À situer précisément.

Le populaire concept romantique et allemand (résistance double à l'hégémonie culturelle francaise et puis à la Révolution, culture contre civilisation), et alors les folklorismes, Grimms, antiquarianism ; le peuple étant le primitif local, l'oriental interne. Et tournant de l'image de l'auteur : subjectivation, rupture sociale, nouvelles classes émergentes (avec éventuellement des figures du drama de ces redistributions, problématiques de l'intégration et des misfits héroïques), coordonnées bourgeoises. Le High, instrument (cf Eagleton sur The Rise of English, throw cobblestones/throw books) moins de d'élitisme que, plus indirectement, de contrôle social : imaginaire national et bourgeois et patriarcal, politique de la culture et de la langue, digue discursive (Arnold) contre le peuple mob, dêmos, en âge des révolutions.
La littérature, une forme-institution du siècle de la démocratie. Comment ça tourne, alors, après. XXe longue agonie de ce récit, hoquets travaillés dans les œuvres, idée de l'œuvre comme révolution inaugurale au siècle. Ensuite ? Peut-on continuer à raconter le fil de cette histoire hypothétique ? Quels en seront les épisodes et transformations alors, et quel statut quelle configuration de la ci-devant littérature ? 

Histoire des pensées, et pratiques d'étude, du vernaculaire. Dans les sciences orientalistes, convergeant autour du langage et de la différence des (par les) langues, pas facile à repérer.
Et situation présente de ces transformes.

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