dimanche 9 avril 2017

Russie

Je (re)découvre ébahie la puissance de l'histoire russe dans les affaires de la modernité, en repassant avec 500 pages devant moi maintenant pour bien m'en pénétrer dans l'histoire victorienne du Great Game et les "décisions" de 1914-1922 qui scellent le destin du Middle East, carrefour historique des puissances impériales anglaise, française et russe.
Question de la North-West Frontier et question de Constantinople, deux interfaces critiques. Et variante de pression que vient apporter, post-Victoria, la puissance nouvelle, industrielle et alors impérialiste, de l'Allemagne bismarkienne du Premier Reich.
Je sors de La Fin de l'homme rouge, à l'autre bout. Estomaquée.
Reste un enseignement sur l'attention à prêter à la Russie contemporaine au-delà de la figure de carton-pâte "Poutine" constituée comme bouchon à la vue dans les bavardages médiatiques occidentaux. Vieux réflexe, confirmé et actualisé. 2017 too.

De même note, évidemment : la part de la Russie dans l'histoire des impérialismes qui ne coïncide pas exactement mais fait co-histoire avec les colonialismes européens - tiens, il faut donc dire plutôt occidentaux. 

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