Très longtemps, painfully so, j'ai parcouru un cheminement dans les questions politiques et existentielles qui me faisait aboutir à : "je me trompe", butée, sachant parfaitement que je ne trouvais pas la passe pour arriver au bon plan de réflexion, ou alignement du regard/concept, pour identifier les contours nécessaires pour une analyse de l'état des luttes de savoir. Deux raisons concurrentes à cela : les mutations de leurs termes, qui dérobait le plancher sous les pieds de beaucoup, mais aussi l'effet Le roi est nu, où toute l'ignorance dont est bardé un statu quo était quotidiennement révélée, rongeant l'argile aux pieds. Et la sottise de se fier, s'être fié, à même ses marges gentiment plus radicales.
J'ai laissé filer l'engagement au front, toujours si mobile (sans parler de si pénible en défaites répétées) qu'il exige une dépense absurde de temps et de travail, et une imagination de l'utopie possible seulement si elle est tenue simultanément par l'environnement d'un mouvement social dés-isolant. Et me suis enfoncée toujours dans l'histoire généalogique des pouvoirs dans les savoirs et savoirs dans les pouvoirs. La clarification qui se fait à ces niveaux miniers a des effets secs.
Des vues et visées où j'en suis rendue maintenant, quand je sens le "je me trompe" comme le poème d'un moment passé (ce qui ne veut pas dire que je ne suis pas moins dans l'erreur ou la sottise) : d'une part la pratique de l'institution à bonne distance d'historicité - je la vois faire ; je me vois négocier ce qui m'y semble possible et rejeter assez tranquillement le reste -, d'autre part une sorte d'assurance dans l'exploration, dans les termes que je me suis rassemblés et construits, et avec les acteurs que je peux me choisir. Toujours à ça : avec qui on travaille. Puisque co-production du savoir ; et donc non seulement socialité mais politique du savoir.
Nota sociologique : "je" peux se sentir mieux en assurance dans les savoirs, la carrière avançant par les accumulations de pouvoir universitaire. En particulier pour les je appartenant aux générations favorisées. Paramètre.
J'ai laissé filer l'engagement au front, toujours si mobile (sans parler de si pénible en défaites répétées) qu'il exige une dépense absurde de temps et de travail, et une imagination de l'utopie possible seulement si elle est tenue simultanément par l'environnement d'un mouvement social dés-isolant. Et me suis enfoncée toujours dans l'histoire généalogique des pouvoirs dans les savoirs et savoirs dans les pouvoirs. La clarification qui se fait à ces niveaux miniers a des effets secs.
Des vues et visées où j'en suis rendue maintenant, quand je sens le "je me trompe" comme le poème d'un moment passé (ce qui ne veut pas dire que je ne suis pas moins dans l'erreur ou la sottise) : d'une part la pratique de l'institution à bonne distance d'historicité - je la vois faire ; je me vois négocier ce qui m'y semble possible et rejeter assez tranquillement le reste -, d'autre part une sorte d'assurance dans l'exploration, dans les termes que je me suis rassemblés et construits, et avec les acteurs que je peux me choisir. Toujours à ça : avec qui on travaille. Puisque co-production du savoir ; et donc non seulement socialité mais politique du savoir.
Nota sociologique : "je" peux se sentir mieux en assurance dans les savoirs, la carrière avançant par les accumulations de pouvoir universitaire. En particulier pour les je appartenant aux générations favorisées. Paramètre.
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