mercredi 19 avril 2017

Savoir et politique : et savoir

Voilà : il y a savoir et politique (façade qui se présente dans la situation des réformes de l'enseignement et de la recherche, politisation sèche pendant le temps de ma carrière), et il y a politique et savoir. Face où se rendent visibles, sensibles, les phénomènes qui m'intéressent pour une poétique de la société : culturalité du politique, sémantisme de la valeur et des luttes de valeur, discursivité du social, flux de sens dans l'histoire. Agrégations de sens en cultures et savoirs et hégémonies.

Politique, et savoir : formation partisane, universités d'été forme en vogue par exemple, formation des cadres, culture politique, expérimentations de la forme parti, de la forme mouvement et alors tout le pan de questionnements sur les modes de la démocratie interne, analyse et théorie, stratégie. Jeux de positionnement dans les possibles discursifs de l'idéologique dans la conjoncture. Actes de discours, actes de sens social-historique.

Tout ça partant, je pense, d'un biographisme fondamental :  j'y comprends rien.
(Ou, moins glorieux, toujours l'humilité sociologique : je suis née dans cette famille si sociologiquement placée dans la dimension du savoir, dans la société française de ces 100 dernières années. Place de biais ; ascenseur social ; aire de déploiement pour ambitions et libérations (ou rattrapage après ruine) ; bonne volonté institutionnelle. Puissance sociale, ressource sociale choisie, génération après génération. Avec les changements de sens et de situation que l'histoire a modelé à l'intérieur de cette formule. 

Aucun commentaire: