lundi 29 décembre 2014

Aristote, démocratie, mob

Noter : qu'Aristote place la démocratie en regard de la politeia, comme la tyrannie en mauvais pôle de la monarchie et l'oligarchie en celui de l'aristocratie.

Question du bon gouvernement - l'histoire part bien de jusque aussi profond, et plongeant dans Hérodote même.

Et : longue ligne de l'argument contre la démocratie comme mob rule, ligne du populisme (dont, tyrannie de la majorité, réarticulé par Tocqueville).
A reprendre donc depuis Mouffe et Laclau.
Où cela situe-t-il la Haine de la démocratie, Rancière (police et politique) ; ou Balibar.

Placer alors les contre-peuples - conceptualiser les mafias, la dynamique de corruption, etc. Qu'on sait déjà repenser en histoire culturelle (criminal castes dans le Raj, etc.) - longues lignées également des brigands et jusqu'aux marrons. Qu'on sait moins penser, outre la logique policière, comme cas obliques du peuple. Ou je ne l'ai pas rencontré dans les parcours de lecture non spécialisés.
Que le peuple n'est pas vertueux, le social pas vertueux. Les liens aussi étouffants, exploitant, dominant, soumettant. Il y a des liens d'exploitation, et d'esclavage.

Le réseau social, les analyses en sont déjà balisées, comme lien (paradoxalement atomisant, mais ici c'est encore la ressource de lien vertueux et de la déliaison comme mort sociale), et certainement de type dominateur : contrôle. Algorithmes.

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