mardi 9 décembre 2014

Wallerstein, Nanterre : savoir et pouvoir

A faire :

. notes après lecture du recueil Geopolitics and Geoculture, où certaines des limites du périmètre théorique de Wallerstein commencent à apparaître : aller cerner ces impressions. C'est le format recueil qui les souligne : en montrant les recours d'ordre rhétoriques, zones où l'analyse ne pénètre pas plus loin d'un texte à l'autre. Butées.
Reste une proposition sur la valeur de la méthode scientifique, Bacon-Newton-Descartes, pour le capitalisme dans sa fonction universalisante, en particulier. Et la notion du système historique et de la transition, d'accord. Et la proposition sur 1968 comme révolution mondiale - qui fait reconsidérer, met certaines choses en enfilades évocatrices.

. ce qui se passe avec l'entrée dans un espace discursif décalé dans l'université, avec Culture/cultures à Nanterre. Les tonalités et les humeurs (on parlait des effets Spinoza contemporains), en quoi exactement ils diffèrent ; ce que ça constitue comme geste de positionnement dans l'université et le travail intellectuel/théorique. Carrefour très intéressant, ou point de bifurcation, où apprendre quelque chose dans un angle du décalé, par rapport à ce que faisait (ou aurait pu faire) Polart, ce que font les think tanks de gauche, etc. Pratiques de terrain de l'articulation savoir-pouvoir. Exercices, tâtonnements, et jusqu'à la question de l'organisation - Castoriadis/P. Aulagier avec le Quatrième groupe etc. Explorations de la stratégie.

Je note au moins pour commencer, comme fil à saisir premièrement, la question de la souffrance politique, en expression professionnelle, qui semble faire une partie du ciment amical du groupe. Un point de départ.
Des réseaux de références de lecture, particuliers. Une culture. Qu'il y a difficulté, c'est bien sa vertu, à articuler avec les discursivités acceptées dans l'universitaire, et pose la question matérielle de la discipline. Des inconforts.

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