Vraie prise sur la Mondialisation, par les savoirs. Continuer à former ça, et à en explorer les implications. Tirer tout le système, jusqu’où il voudra venir.
L’université lieu politique, par
ces effets. Engagée dans sans même avoir, comme pendant les grands moments de
famine critique, à se battre les flancs pour rechercher les points
d’articulations enfouis dans la neutralisation idéologique, grands pans blancs,
lisses. Où on peut, et pourquoi pas puisque le plâtrage ou écran est tel, venir
inscrire les scénarios fantasmatiques, des conservateurs culturels :
l’université « ivory tower », avec l’addition française du statut de
l’universitaire fonctionnaire.
Que l’université ait été
révolutionnaire en 1968 – les lycéens en 1986, les étudiants anti-colonialistes
prenant masse critique de la Négritude à la Sorbonne, etc. – est un fil, dont
il faut suivre le tissage dans cette histoire qui mène au LMD, à la défense des
Humanities puis des Humanités, à …
Le travail donc : identifier
où exactement le pouvoir vient sangler sa prise sur l’université, càd où
l’étranglement en bloc hégémonique peut être soumis au travail de démaillage et
réarticulation. Où les points critiques dans la toile, où les ressorts du pouvoir et donc de la critique, exactement. Où
les interfaces, d’une négation et d’une émergence, d’une poussée de
contre-affirmation.
Ce travail. Qui indiquera aussi
le sens que peut avoir – car il est tout historique, finement actuel toujours,
même avec ses longues traînes généalogiques, et c’est son actualité qu’il
s’agit de dénouer, d’analyser – la
« mission critique », et plus fondamentalement encore au fond du
consensus libéral, la mission « culturelle », des institutions de
savoir et d’enseignement.
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