Wallerstein pronostique, depuis la fin des
années 1980 dans ce volume Geopolitics /
Geoculture. D’abord voir où il en arrive à la date la plus récente.
Puis : question de comprendre où en est la division mondiale – car
peut-être « internationale » n’est plus entièrement exact – du
travail en 2014. Les damnés de la Mondialisation : délocalisés de
Tiers-Monde en partie peut-être, par le phénomène des émergences ? Inde
Brésil au moins. Mais reste le Sud (comprendre sa géographie actuelle). Et pousse
la mondialisation de la division, virale : migrants, clandestins, murs et
zones de la terreur. Lieux de cristallisation, crispation. Camps de réfugiés
(Arendt y voyait un état contemporain du politique, mettant en crise les
catégories de la philosophie politique et exigeant une nouvelle distinction au
scalpel, radiographie du nouveau décalage, entre politique et termes dépassés cartographiant
le politique), camps de clandestins, aux bords et aux frontières. Passeurs.
Mais les clandestins et les
migrants, classiquement, les plus énergiques
des individus parmi les populations les plus désespérées. Les plus écrasés sont
sans doute les laissés-sur-place, et les esclavagisés (les shudras de Dubai,
les esclaves de la mer, les enrôlés dans les armées « voyous »,
etc.).
Prendre, aussi, le terrorisme
« islam »-iste comme mouvement anti-systémique. Le prendre comme tel.
Comprendre ce que ça fait au grand rapport du capital avec ses exploités et ses
opposants, que cette assimilation à une place anti-systémique des mouvements
égalitaires et démocrates, avec des mouvements inégalitaires et réactionnaires.
(Même structure en micro, entre les gauches de gauche françaises et le FN.)
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