mercredi 31 décembre 2014

Global et monde - amis contd.

Dernier chapitre, analyse stratégique des 15 ans, soit observation de, take on, le devenir du mouvement anti-globalisation débuté en 1997, Amsterdam contre Maastricht (224).

Avec la suite au 11 septembre comme 'contre-révolution globale' (225), et la 'crise' de 2008 en explosion des contradictions gelées, non abolies.

Devenir : vers le retour des communes, et la question des liaisons des communes puissances en 'force mondiale' - et 'parti historique', du monde vécu : situation, rencontre, qui 'part de là où il est, du milieu qu'il fréquente, du territoire qu'il habite' (230).

Nouage, 225, de l'anti-globalisation (le texte, spécifiquement il me semble, ne dit pas 'altermondialisme') avec une classe, qui fait une autre 'époque' :
Historiquement, le mouvement anti-globalisation restera comme le premier assaut touchant et dérisoire de la petite-bourgeoisie planétaire contre le capital. Comme une intuition de sa prochaine prolétarisation. Il n'y a pas une seule des fonctions historiques de la petite-bourgeoisie - médecin, journaliste, avocat, artiste ou professeur - qui ne s'y voit reconvertie en version activiste : street medics, reporter alternatif d'Indymedia, legal team ou spécialiste d'économie solidaire. ... caractère flottant de la petite-bourgeoise, en tant que non-classe de l'entre-deux, à son indécision historique, à sa nullité politique. 
Où la question de la traduction (233) - ici un sabir propre aux 'pratiques émeutières' (228) - vient poser discrètement ses pattes 'existentielles'.  

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