'L'État d'en bas', point de vue que place et explore Florence Aubenas, En France. Bon de faire un peu un séjour dans ce point de vue, et d'en prendre les réflexes, d'en intégrer les perspectives pour les implications possibles de tous ordres. En lecture suivie de Didier Éribon, la question de la valeur du vote FN, en France postindustrielle. Càd la valeur de l'inscription politique de positions sociales changées dans un système aux configurations et aux rapports changés. Valeur de l'expression civique, dans un état du social où un certain embrayage historique (au moins idéologiquement? Mais inscrit aussi dans les salaires et les droits sociaux, soit dans le fordisme/keynésienisme de la consommation) de l'un sur l'autre a été défait.
Reste une question de l'énonciation. L'introduction au volume fait peut-être un signe vers une facilité autant qu'une finesse analytique, parlant de zones d'opacité, et semblant poser le projet du livre dans la question, journalistique, ligne de l'investigation, du choix des sujets d'enquête. Ce qui se donne, à rapporter, càd comme allégorie potentielle, à éprouver, d'un état du social. Ce qui se dresse comme figure du social ; interpellation de l'attention, et du journalisme. Le livre n'ira pas explicitement plus loin et laissera la lecture méditer d'un peu loin, d'un peu vague, sur la question. 'Zone de vague', utile et aussi insuffisante. Pourtant en effet ouverte et maintenue ouverte, offerte, par la mise en forme et en mode éditorial du livre. Aux Éditions de l'Olivier qui plus est.
L'écriture en fragments, rapportant le rythme des chroniques, condition d'origine de la publication et donc de l'écriture ; et suspension attentive, maniérée, du jugement. Trope marqué en particulier dans les fins de séquence, comme une marque d'identité rhétorique.
La pratique des voix, aussi : espace indéfini, qui n'est pas sans goût de manipulation, identité des énonciateurs. Entre paroles rapportées (on imagine le reportage), et focalisation à effet narratif, extension des voix dans un plan imaginaire, dénoyage de l'écoute vers le souci du storytelling. Limite.
Le Quai de Ouistreham :
Reste une question de l'énonciation. L'introduction au volume fait peut-être un signe vers une facilité autant qu'une finesse analytique, parlant de zones d'opacité, et semblant poser le projet du livre dans la question, journalistique, ligne de l'investigation, du choix des sujets d'enquête. Ce qui se donne, à rapporter, càd comme allégorie potentielle, à éprouver, d'un état du social. Ce qui se dresse comme figure du social ; interpellation de l'attention, et du journalisme. Le livre n'ira pas explicitement plus loin et laissera la lecture méditer d'un peu loin, d'un peu vague, sur la question. 'Zone de vague', utile et aussi insuffisante. Pourtant en effet ouverte et maintenue ouverte, offerte, par la mise en forme et en mode éditorial du livre. Aux Éditions de l'Olivier qui plus est.
L'écriture en fragments, rapportant le rythme des chroniques, condition d'origine de la publication et donc de l'écriture ; et suspension attentive, maniérée, du jugement. Trope marqué en particulier dans les fins de séquence, comme une marque d'identité rhétorique.
La pratique des voix, aussi : espace indéfini, qui n'est pas sans goût de manipulation, identité des énonciateurs. Entre paroles rapportées (on imagine le reportage), et focalisation à effet narratif, extension des voix dans un plan imaginaire, dénoyage de l'écoute vers le souci du storytelling. Limite.
Le Quai de Ouistreham :
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