jeudi 27 juillet 2017

Comparatisme : simple

Je suis toujours un peu sous surveillance, vaguement et le sentiment vague conforte le malaise, au sujet du comparatisme. Il est mon vecteur principal et partout efficace, mais j'ai bien en tête, quoique vaguement donc, les débats (en anthropologie ? Où exactement ? Dans les bons tons de la critique contemporaine, critique qui veut se marquer contemporaine par le geste même de reléguer le comparatisme à un âge passé, archaïque dans le progrès linéaire de la critique, de la pensée des sciences sociales) - en tête les débats qui investissent le terme de comparatisme d'une valence fixée, epistemologiquement et idéologiquement. Un stade dans l'émancipation en, par, l'anthropologie.

Simple : le comparatisme comme provincialisation, réciproque. Plus précisément peut-être même que relativisation : car on n'est pas dans l'espace ideal de l'organon, mais bien simplement et de plain-pied dans l'histoire connectée ou géopolitique. Historicisation sera bien sûr son tranchant pour la critique. Mais le concept ne peut s'introduire qu'après un temps phatique.
Comparatisme : montre les objets comme des formations, càd des rapports. Et fait passer aux transformations.
Tiens, Gildas Salmon sur Lévi-Strauss relecteur de Saussure, pour former la méthode structurale des transformations : comme précisément autre chose que le formalisme. Il fait un texte sur les Légendes, en lecture now.

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