mardi 25 octobre 2016

Modernité : universel / particulier, et philosophisme

Encore une évidence réveillée, remotivée : tout le carrefour qu'a constitué le moment (le travail) des Lumières, pour une réarticulation de universalisme et particularisme. Le grand débat la Grande Scène. Dont le Geste constitue la solution à, l'assemblage moderne même, un état du pouvoir en Europe. Contre l'ordre politique féodal, avancé en France au moins jusqu'à la modernité de la monarchie absolue qui est autre chose que l'ordre aristocratique. Il se joue des questions géopolitiques, en particulier, qui surimposent au politique (sphère inventée par la Modernité libérale) des intérêts d'une autre nature. Économie et système-monde, bien sûr, et les repères donnés par Wallerstein, et par Marx en fait, sont à disposition. Mais sans doute autres en confluence aussi.

La disposition opposée de universel et particulier, universalisme et particularisme, a bien une apparence philosophique, facilement référée à Aristote, organon philosophique, soit donc geste, speech act, de néoclassicisme. Philosophisme.

Universalisme des Droits de l'homme et du citoyen : observer la tension entre ces deux sujets, d'abord. Puis observer comment celle-ci est articulée à un traitement soigné, une opération demandant grosse dépense intellectuelle et idéologique, des particuliers.
Ici les lignes Mœurs Voltaire, Montesquieu (et sans doute les dissensions révolutionnaires entre libéraux et Jacobins etc.), Herder, Humboldt, Fichte etc.

On peut reprendre en regardant exactement la bifurcation que propose, qu'opère, Kant, dans son partage entre philosophie et anthropologie.

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