dimanche 16 octobre 2016

Navigation, discours

Comment ça pousse et passe, par les lectures, dans le réseau entre lectures, dégagements, lucidité, nouages et negrado, nouveaux brouillages, demandant longs détours et repassages - tous ces mouvements de la recherche.
Puis cet autre temps, de la communication sociale de, passant par les cadres institutionnels divers, fourches, hoops ; leur temporalité surtout donne du mal. L'effort incontournable de se lancer dans telle danse, prendre tel marchepied dans tel manège, conditions du discours, temps et lieu. L'effort personnel, coût sur sa personne, de se confier à la navigation en océan discursif.

On en apprend la physique. Le corps d'un chercheur, d'un critique, est fait de cette navigation. Les grands créateurs critiques sont les stratèges de cette navigation. Ambedkar. Gramsci, même avec l'ironie de la réduction à l'impuissance, personnelle - la force Gramsci étant autre chose et devenue (par travail éditorial et pragmatique matérielle) disponible.
Pauvre visage flouté de mon Saussure à l'approche de la rencontre d'Edimbourg, bah. J'ai mieux réussi à me projeter dans l'interaction imaginée avec le séminaire Diasporic Trajectories, mieux sûre de mon positionnement de parole, mieux eu le temps de le travailler à satisfaction.

Prendre par les situations de parole, et les laisser se dérouler.
Colloque Poétique et politique à Créteil vendredi : ce qui se passe, ne se passe pas, doit se faufiler, étonné à monter par entre les mailles. Laisser le discours aller, happen. Et puis. 

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