dimanche 30 octobre 2016

Philosophie logomachie

Décidément je me rends compte aussi de ma mauvaise volonté, traduite certainement de mauvaise foi au moins pour une part (mais c'est l'accent, sans doute indispensable, d'une critique), vis à vis de la philosophie.
Quand Faye démarre avec, 17 : "Explorer ce tourbillon de termes, dans l'essaim des variations et des transformations ... Nous y recherchons le transformat, abstraction concrète", fort bien. Quand le pas suivant pose : "Tâche de confrontation philosophique entre languages et réels", ah.

Je lis toujours plus les énoncés de philo comme des "actions(s) de langage" (Faye 17), de l'ordre de la logomachie des 70s où j'ai déjà réglé mes comptes avec Derrida, en quelque sorte. Sans doute cette lisibilité est-elle exactement relative au sentiment de marginalité/marginalisation qui est le mien -- par place disciplinaire et place de discours, ces places continuant à se "transformer" (ici se faire désarticuler en minorité) dans les évolutions des équilibres politiques de la société-de-la-connaissance et ses coordonnées pour la critique. Embattled.

La place du langage. Les places et les replacements pour tenir la question du langage, et le fil des histoires des discours - diversement propriétaires et prétendants - sur le langage.

Place de la philosophie maintenant !? Et tout l'interêt de la différenciation entre ses familles états-unienne et anglophone, et "continental" et européenne (et ses ramifications mondiales : voir, d'ailleurs ! Afrique, Amérique latine certaines. Voir.)

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