Depuis un an - et alors même qu'une heureuse circonstance tout à fait extérieure vient lui donner une visibilité inattendus - je sais qu'il faut faire tourner "Généalogies du mondial", dans le sens d'une actualisation. Ça pousse par la poétique du peuple. La nouvelle poussée, confirmation éclatante et glaçante vient avec la montée en hégémonie des populismes, glissement de terrain de la mondialisation - par un horizon politique qu'on n'attendait pas, et passéiste, les perspectives de l'opposition par les gauches restant bloquées, pas percées par les altermondialismes/WSF, anarchismes, Occupyism, et toutes autres inventions politiques des 15 dernières années.
Populismes comme actualisation de la mondialisation, certain. Mais prendre par là. Reconfiguration du rapport au national, aux frontières, à l'autre civilisationnel etc. Mais aussi la relativisation du Mondial permet une réapparition, désambiguïsée et sortie de son ombre, mieux détachée, de l'option internationaliste et la valeur du travail sur l'histoire des internationalismes. Rouvre les possibles des rapports de monde. C'est un avantage critique.
Prendre par les migrations et la prolifération des frontières, Mezzadra S Sassen Expulsions etc.
Est-ce que c'est parce qu'il est plus simple de s'y retrouver, si le cadre national est réactivé ? Certainement en partie - les masses d'analyse classiques ici sont une sécurité autre que celle des encore-tâtonnements, encore sans canon lissé, de celles concernant le mondial. Repos, souffler, confort, folklore : un rapport au savoir, et à la critique, médiatisé et livresque. Contre une lutte pour discriminer, discerner, jouer de multiples et nouveaux paramètres en essayant les hypothèses etc.
Mais il s'agit, autant pour "populisme" (de quoi est-ce le nom, contemporain ?) que pour "nationalisme", "internationalisme" et "identité" - puisque la guerre qui se déclare se plante sur ce terrain - d'analyser-stratégiser leur fraîcheur historique, nouvel assemblage, à repérer, à situer, dans les recompositions conceptuelles-idéologiques et pragmatiques qu'il instaure.
Oui, quelqu'un du commentariat parle, sur France Culture ce weekend, des outils à inventer pour une gestion politique/économique mondiale qui ne passe ni par la Mondialisation ni par les Nations identitaires : certes. Question d'une imagination politique du mondial en effet. Well so.
Fillon, bah. Avec Thatcher pour modèle - wtf, 35 ans plus tard ?? Ça aussi, déjà un folklore et une modernité de grandmère. Ce qui ne veut pas dire sans réelle malfaisance programmée.
Populismes comme actualisation de la mondialisation, certain. Mais prendre par là. Reconfiguration du rapport au national, aux frontières, à l'autre civilisationnel etc. Mais aussi la relativisation du Mondial permet une réapparition, désambiguïsée et sortie de son ombre, mieux détachée, de l'option internationaliste et la valeur du travail sur l'histoire des internationalismes. Rouvre les possibles des rapports de monde. C'est un avantage critique.
Prendre par les migrations et la prolifération des frontières, Mezzadra S Sassen Expulsions etc.
Est-ce que c'est parce qu'il est plus simple de s'y retrouver, si le cadre national est réactivé ? Certainement en partie - les masses d'analyse classiques ici sont une sécurité autre que celle des encore-tâtonnements, encore sans canon lissé, de celles concernant le mondial. Repos, souffler, confort, folklore : un rapport au savoir, et à la critique, médiatisé et livresque. Contre une lutte pour discriminer, discerner, jouer de multiples et nouveaux paramètres en essayant les hypothèses etc.
Mais il s'agit, autant pour "populisme" (de quoi est-ce le nom, contemporain ?) que pour "nationalisme", "internationalisme" et "identité" - puisque la guerre qui se déclare se plante sur ce terrain - d'analyser-stratégiser leur fraîcheur historique, nouvel assemblage, à repérer, à situer, dans les recompositions conceptuelles-idéologiques et pragmatiques qu'il instaure.
Oui, quelqu'un du commentariat parle, sur France Culture ce weekend, des outils à inventer pour une gestion politique/économique mondiale qui ne passe ni par la Mondialisation ni par les Nations identitaires : certes. Question d'une imagination politique du mondial en effet. Well so.
Fillon, bah. Avec Thatcher pour modèle - wtf, 35 ans plus tard ?? Ça aussi, déjà un folklore et une modernité de grandmère. Ce qui ne veut pas dire sans réelle malfaisance programmée.
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