dimanche 20 novembre 2016

Remarque : l'université

Je remarque : avec ces dernières occasions où trouvée à parler depuis l'université (ou comme universitaire) hors de l'université (toute petite expérience, Institut français, Assises de la traduction littéraire, festival à venir - et contrairement aux bafouillages du Salon Kerchache et du Salon du livre,  - où : "nagé dans du béton", trouvée devant des "murs, en pleine gueule" : retour d'expérience, discours indigène - , car il faut des apprentissages dans l'envisagement de ces prises de parole, entrées dans les situations de parole) :
j'y suis soudain, la première étonnée, assez bien. Sans doute sachant mieux comment l'université me situe et comment j'en suis aussi extriquée comme falling between some of the cracks. Graduellement par la direction de mon travail, retrouvée dans des interstices. Détachée de sa qualité d'institution, ou dans le profil de son histoire, intime, ses papiers de famille et la nudité de ses formations et articulations. La reine nue, et les espaces de savoir et de critique qui restent possibles, c'est l'étonnement, à ses basques. État post-désillusion, pour dire grossièrement.
Plus elle se défend, (ou se négocie et se vend), plus l'espace s'ouvre, aux possibles. Qui seront sans moyens. Plus exactement sans doute : avec un accès imprévisible, et pas exactement négocié, aux moyens. (M Rigouste, piller : je vois bien cet espace-là, je l'encourage, mais sais aussi que ce n'est pas le mien, je n'y suis simplement pas, par position sans doute sociologique, placée là, située par, sachant qu'on ne se situe pas.)

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