dimanche 6 novembre 2016

"Du colonial au mondial" : narratives - récit, sens, pouvoir

Difficulté sur laquelle buter encore une fois : le récit, pour le sens.
Jenny Burns a une proposition tout à fait forte, convaincante, sur le rapport de travail praticable, point d'intervention ouvert, entre la forme récit qui cadre et sémantise la condition de migrance (discours légaux, ONG, médicaux, médiatiques bien entendu, et de témoignage y compris littéraire - formes du plausible social) et les savoirs narratologiques développés par la pensée critique littéraire.
Toujours du mal à comprendre le rapport du récit au sens, ou la sémantique narrative. Qui prend les problèmes et les objets par un autre bout, autre processus de composition, que l'énonciation et le discours, le langage et les langues.

Mythe, légende (y compris Saussure donc, dont l'oeuvre indique justement la distinction avec le travail sur la versification-prosodie, et sur la langue-discours), nation & narration, etc etc. J'ai amplement les preuves matérielles, en corpus vastes et organisés. Mais.
Situations contemporaines des récits de la migration comparables, théoriquement, à celle des Slaves narratives américains et abolitionnistes.

Sans doute on peut mettre la proposition sur le récit en regard avec celle, également éclairante, de la traduction, comme index de la condition de migrance. Et la poétique de l'ethnographie a montré les deux. (Voir, d'ailleurs.) Mais reste le mystère du récit, ou de ma résistance. 

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