mardi 1 novembre 2016

Qui

celui qui, je, travaille dans le savoir :

- d'abord : que faire des bêtises, erreurs, et ignorances que j'ai traversées et produites au long cours, qui ne sont pas disparues. Où restent-elles ? Elles ont beaucoup été traitées par l'apprentissage des tabous : fermer les portes risquées. Apprendre à sentir les désapprobations, parfois à tort, mais le plus souvent très certainement dans un processus ordinaire de socialisation qui participe à la formation (discipline, etc.) : physique de la 'communauté de recherche', après celle de l'Ecole.

- puis : l'étonnement de me trouver capable de, me trouver à faire, des compositions à présenter publiquement à main levée. Je tire un fil. Et les choses viennent se placer. Puis des conséquences se calculent et déplacent l'ensemble, certaines zones de l'ensemble, ou le geste méthodologique. Qu'est-ce que c'est que ce naturel ? Très évidemment produit de décennies de travail, mais pourtant aussi, ... Qui a à voir avec ce qui reste des pré-savoirs évoqués plus haut. Une position de sujet, sans doute, avec une histoire à la fois discontinue et persistante. Bon conatus obtus.
Ce qu'on sait.

Parcours dans les écheveaux, qui les reconfigurent. Au mieux, en y traçant des lignes perspectives qui dégagent la vue sur de bonnes synthèses, bonne simplicités soudain apparues, tombées en place. Alignées.

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