mercredi 14 septembre 2016

La vie des peuples - Saussure anthropologue

Ah tiens, merveille du rapport d'enseignement, enfin, à la faveur de la préparation du séminaire de cet automne, une formule qui commence à approcher ce qui est noué depuis longtemps et que je m'irrite à sortir :


"la vie des peuples", dans les ELG, 1ère (?) Conférence à Genève, et dont je veux faire un concept pour l'anthropologie de Saussure, voulant aussi plus largement faire du linguiste Saussure nécessairement (par contexte aussi - le couplage langue-peuple n'est pas de son fait et il est héritier de bonnes saletés antiques autant que de Humboldt) un penseur de l'anthropologique :

la "vie des peuples", donc : que les langues [histoires discursives, dans "l'enchaînement du discours", WH et le continu dialectal, FdS] font les peuples [les identifications de communauté et leurs inventions de tradition, épiques pour ce qui concerne les Légendes], non (seulement) les peuples les langues. Ce langage qui fait l’histoire.
Évidemment : ce langage qui fait le peuple.
- et que ce soit nécessairement les peuples découle de la nécessaire 'diversité des langues'.

Pour Humboldt, c'est par : les "actions" réciproques, par nature trans-générationnelles, des langues et des "formes de production [intellectuelle, is it? revoir]", agissant les unes sur les autres et dans "l'influence" mutuelle des langues. Mais le point de divergence est dans la conception du sujet, qui détermine une théorie de l'"humanité", de l'"extension" de l'esprit humain grâce à la production des et dans les langues, et finalement une anthropologie attachée à "l'idée", l'"esprit humain". Saussure passe à l'inconscient, et par là au social, etc.


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