vendredi 9 septembre 2016

Légende et langage

Nota, quand même : la place surprenante du langage et des langues (pourtant en cause, par effet de circulation entre langues, indifférentes) dans les recherches de Saussure sur les légendes.
Cherchant à circonscrire le signe légendaire légendifère, il passe avant tout par mots, noms, et épisodes et personnages. Thèmes (royal), narratèmes du voyage, du pays voisin, etc. Puis l'irradiation, vers l'intertexte et alors toute la transdiscursivité.
Mais le langage ? Alors qu'un des fils théoriques, épistémologiques, est bien le rapport de différenciation (l'appui sur ce contraste pour faire apparaître la sémiologie) entre linguistique et sémiologie ; entre signe linguistique et signe légendaire.
À verser sans doute pour une part la distance précautionneuse aux textes, littérisés et fixés. Il faut que ça passe entre les textes, et à travers leurs points d'origine, en méthode de reconstruction, vers le proto-poème burgonde.
On n'aura donc pas une proto-poétique et il faut voir ce qui est en jeu là.
Il y a au plus proche une narratologie, alors disons-la au moins diachronique. On n'aura pas manqué de la rapprocher de Propp, pof, dans le panneau des 70s - vu dans une bibliographique de Kim Sungdo de 1995 je crois. D'Avalle et Arrivé s'y intéressent. 

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