samedi 24 septembre 2016

Langue interprétant de la société - langue et peuple

Peuple et langage toujours
Benveniste, tiens, note, parle de société. Je l'avais presque oublié, absorbée dans la lacune que je trouve dans ce qui devrait être à côté de son concept d'intersubjectivité, pour le sujet collectif.

Mais : reprendre de Benveniste en tout cas : que la langue est l'interprétant de la société. 
Comment cela pose-t-il, en tenant ce rapport et le retournant pour qu'il présente sa face à la question posée, le outlook pour le rapport de peuple ?

Veiller à ce que ne se recompose pas, tout Naturellement et au galop, le couplage entre langue et peuple. Que le peuple soit ce lien humain qui a en commun de parler une langue.
Il y aura des effets de peuple par partage d'une langue, mais tout l'intérêt des Légendes de Saussure entre autres est de regarder l'indifférence des langues dans la sémiologie d'un/e ?? (disons forme? discours ?) culturel/le.

Difficulté avec la proposition de Benveniste : on sait faire valoir cette lucidité - langue interprétant de la société - dans son champ de critique. Soit : à quoi elle sert, dans son contexte d'avancée.
 Mais elle est à faire valoir autrement, ailleurs, à un autre point de l'anthropologique, ici. Ou alors je m'échine, bien évidemment, à réinventer la roue, portes ouvertes etc. Ce serait déjà bien.

Langue interprétant de la société devrait = langues font les peuples (contrairement à l'inverse, ancré dans les mœurs et 'science normale'). Voir ça, travailler ça.
Car pour commencer c'est le langage, traversier et indifférent aux différences des langues, dia, qui fait les peuples, alors à penser dans la même indifférence en procès et dans la dimension du dia.

Soit. Ajoutera-t-on par là quelque chose aux critiques de tout bois contre les identitarismes de conception du peuple ? On y contribuera certainement une spécificité. Quelle sera sa force critique. 

Aucun commentaire: